Maxime Sanous signe son premier roman noir « Éthique de l’assassin » publié aux éditions CAIRN dans la collection du Noir au Sud. Un roman trouble qui nous invite à partager les rares confidences d’un assassin.
ISBN EAN : 9782350686165
144 pages
Éditions CAIRN, 2018
Éthique de l’assassin : Maxime Sanous signe son premier roman noir, très noir.
L’auteur a laissé dormir dans ses tiroirs les premiers chapitres qu’il avait écrits, pensant qu’ils étaient trop noirs…
Finalement, il les a repris et les a rendus encore plus noirs ! Un roman policier où vous êtes dans la tête du serial killer… Un personnage dense, hors norme, singulier, parce que les frontières du bien et du mal ne sont jamais bien définies.
« Le personnage de mon roman est un être de convictions, de convictions très discutables certes, mais un être de convictions. Je voulais créer un personnage dense, à la personnalité forte et complexe.
Alors, j’ai écrit son journal intime. On voit tout à travers lui. Il y aborde, sous l’angle de la religion souvent, des thèmes brûlants comme celui de l’auto‐justice. Je ne partage pas son point de vue, mais c’est un point de vue qu’il justifie abondamment. »
…Pau. Bordeaux. Des crimes impunis. Un homme seul, une Bible et une certaine… Ethique de l’assassin
Un roman noir captivant se dévoile, étonnant par son style d’écriture singulier, adoptant la forme d’un discours brut et sombre. Son protagoniste, un individu tourmenté et en marge de la société, voue son existence à la quête de rédemption.
Au fil de la narration, le personnage se révèle profondément croyant et cultivé, persuadé que sa mission consiste à protéger les plus vulnérables, même si cela implique le recours au meurtre.
Cet être hors du commun façonne et légitime sa propre conception du bien, alors que les frontières du mal demeurent floues, voire entièrement redéfinies à travers sa perspective unique.
Plonger dans l’esprit complexe de cet assassin procure une satisfaction perverse, observant comment il se nourrit d’une auto-approbation intense lorsqu’il est convaincu d’appliquer la justice divine.
Impossible de rester insensible devant ce tueur en série d’une nouvelle ère, doté d’une personnalité marquante.
Quatrième de couverture
Parce que dans les rues de Pau ou de Bordeaux, des criminels, des lâches, continuent leurs exactions en toute impunité, il est temps pour lui de révéler sa propre éthique.
« J’ai dégénéré mon âme. J’ai touché tous les fonds. Je pense comme eux, comme ceux dont j’écourte l’insignifiante vie. Mais la violence interdite, je l’emploie pour sauver. Les pompiers étouffent bien les feux criminels. »
Maxime Sanous
Professeur de lettres classiques, Maxime Sanous voit le jour le 4 septembre 1976 à Mourenx, dans des Pyrénées‐Atlantiques qu’il ne quittera guère. Il réside actuellement à Mont près d’Orthez. Il vit pour ses passions : sa famille, le bois, les échecs, la lecture, avec une nette préférence pour l’heroic fantasy.
4 commentaires
J’ai lu ce polar 3 fois, car je le trouve tellement absorbant. Bien sûr, je ne te cache pas que l’intrigue est vraiment angoissante, car l’auteur décrit chaque pensée du tueur en série. Connais-tu le film d’horreur « B.T.K. » ? Je t’invite à le regarder via cette appli : https://play.google.com/store/apps/details?id=virgoplay.vod.playvod&hl=fr . Je trouve que le scénario de ce long-métrage a quelques similitudes avec celui de l’Éthique de l’assassin. B.T.K. s’inspire de la vie de Dennis L. Rader, un tueur tout aussi déséquilibré.
Merci, je ne connaissais pas ce film, merci pour le lien !
Je l’ai visionné et je t’avoue que ce film est assez effrayant.
Je t’en prie, j’espère que tu seras ravi.
oui, effectivement il est effrayant, excellent dans le style.