Les "Couloirs de l'Espoir" de Thierry Boyer est un thriller anti-dépresseur qui donne la pêche. Écrit par un médecin, ce "roman thérapeutique" délivre un formidable message : la volonté peut toujours réussir à vaincre l'adversité.
Les Couloirs de l'Espoir
Une petite fille disparaît sur une autoroute au cours d’un accident. Comme dans une histoire vraie relatée par la presse, ses parents la faisaient voyager dans son landau sur le toit de leur voiture ! Quelques heures plus tard, on découvre dans une maternité espagnole un bébé abandonné.
L’enquête, pourtant menée par une commissaire motivée, ne permet pas de retrouver les parents de l’enfant, qui finit par être adopté par une famille marseillaise. Mais le destin réserve parfois de mauvaises surprises : le couple ne résiste pas à la naissance, aussi inattendue que tragique, d'un fils handicapé. Le couple se sépare et entraîne Victoria dans son malheur.
C’est grâce à la natation et à une détermination hors du commun que la petite fille, devenue grande et superbe, reprend espoir et réussit à changer le cours de sa vie….
Un livre à la frontière du réel et de l'imaginaire
Thierry Boyer vit à Paris, mais a passé beaucoup de temps à Marseille où se déroule la plus grande partie des « Couloirs de l’espoir », son second roman.
Si la médecine lui a donné une réelle ouverture aux autres, il aime dans l'écriture échapper au cartésianisme hérité de sa formation pour emmener les lecteurs dans une autre réalité, à la fois inspirée et inspirante.
Cet ancien grand sportif de compétition (essentiellement au tennis) donne aussi à vivre, au fil des pages, les émotions que la compétition et la victoire procurent.
Extrait
Août 2006
Comme tous les ans, le premier août exactement, les Da Costa sont partis rejoindre leur famille dans le nord du Portugal. Manuel et Maria ont entassé tout ce qu’ils pouvaient dans leur voiture et attaché deux valises et un landau sur la galerie du toit. Ils roulent depuis l’aube sous une chaleur torride à peine atténuée par la climatisation poussive de leur vieille Seat Cordoba. Angela, la petite dernière, est installée dans son siège au milieu de la banquette arrière pour séparer les deux aînés dont le jeu favori consiste à se taper dessus et à se donner des baffes. Manuel hurle aux enfants de se taire, mais sa voix est couverte par les cris encore plus puissants du bébé que Maria tente désespérément de calmer à coup de tétine et d’eau sucrée. Et, pour couronner le tout, « Bison-Futé » ne s’était pas trompé en prévoyant une journée rouge foncé. Manuel n’en peut plus, sa tête va éclater. Heureusement, il va pouvoir faire une petite pause car le voyant de la jauge à essence est allumé depuis un moment.
Pendant que Manuel fait la queue pour faire le plein, Maria emmène sa fille pour la changer dans la cafétéria prise d’assaut par une foule hétéroclite de 12 vacanciers impatients de se ravitailler, de se dégourdir les jambes, et de satisfaire leurs besoins naturels. Elle se faufile au milieu de femmes qui se contorsionnent en attendant désespérément une place aux toilettes et allonge enfin Angela sur une table à langer qui vient de se libérer.
Bien que la petite soit rouge de chaleur et que de grosses larmes coulent sur ses joues, elle la contemple avec admiration. Pour le voyage, elle l’a habillée de sa robe de baptême qui ne lui ira plus très longtemps et a passé autour de son cou la superbe médaille en or que son parrain lui a offerte. Dehors, Alberto et Cecilia courent dans tous les sens et ne cessent de réclamer à leur père des provisions sucrées pour la route.
Au moment de repartir, Manuel, qui imagine de nouvelles heures de cris, a une idée. La plus mauvaise idée de sa vie.
— Dis, Maria, on pourrait la mettre dans son landau sur le toit la petite, elle aurait moins chaud et on aurait un peu la paix.
— Non, mais tu es dingue ! Si elle tombe, tu imagines !
— Ne t’en fais pas, tout est bien fixé et Angela ne risque pas de se sauver ! Et puis tu sais, avec les bouchons, on ne va pas aller bien vite. Je ne peux pas continuer à conduire avec ce raffut, c’est au-dessus de mes forces.
— Bon, essaie si tu veux, dit Maria épuisée."
Thierry Boyer
Thierry Boyer, 73 ans, est médecin à Paris. Il a travaillé dans le domaine de la traumatologie, enseigné à Paris VII et dirigé des cliniques privées.
Il exerce actuellement en semi-retraite afin d'avoir du temps pour écrire. Il a déjà publié un premier roman dans la catégorie "fantasy" : "Generis".
Déçu par l'expérience des éditeurs, il décide d'auto-éditer son nouveau roman sur Amazon et de faire don des droits d'auteur à une association caritative.
Les Couloirs de l'Espoir est né au départ de l'envie de Thierry d'écrire des nouvelles pour ses petits-enfants. Mais au fur et à mesure de l'avancement de ce projet, l'histoire a évolué, s'est enrichie, et est devenue un thriller palpitant adapté à tous les publics.
Publié le 11 mars, le roman démarre très bien grâce au soutien de 2 groupes d'amis (300 personnes au total sur FB et WhatsApp).
Aujourd'hui, il souhaite faire découvrir l'aventure de Victoria et son message d'espoir au plus grand nombre de lecteurs.trices. Ce roman ferait aussi un très bon scénario pour un film.
6 commentaires
Une famille marseillaise….pas de bol !
pourquoi ?
entre le réel et la fiction !
exactement
Franchement de la fiction au départ si la gamine voyage sur le toit de la voiture….doux weekend
sourire, bon week-end