En période de pandémie mondiale, un sérial killer assassine à tout va dans des lieux de vie clandestins. Deux inspecteurs sont chargés d’élucider une enquête pour meurtre qui les conduit sur la trace de ce mystérieux psychopathe. Un antillais, un russe et un chinois, ou encore une prostituée borgne, se retrouvent mêlés à cette série de meurtres plus sanglants les uns que les autres.
Une enquête intemporelle sur fond d’interrogatoire d’un auteur de roman, pour arriver à attraper un assassin dont on ne sait pas s’il existe véritablement.
Le bal des Muses
Avec « Le bal des Muses », Julien Giraud embarque les lecteurs.trices dans un thriller aussi sombre qu’il joue de sensualité entre les protagonistes. Il y a aussi des massacres sanglants, des coups de karaté sortis d’ailleurs, des machettes, des sabres, le tout sur fond de funk ou de reggae embaumé par les parfums de la marijuana.
Une écriture rythmée et dynamique qui fait du bal des Muses un livre aussi acidulé qu’un bonbon à sucer.
Sortie en librairie le 17 août 2021.
Un thriller fantastique au temps du Covid…
« Le bal des Muses » est un ovni qui va bousculer la rentrée littéraire…
A la fois sombre, intemporel, glauque et déjanté, il fait aussi écho à ce que nous avons tous vécu pendant cette période de crise sanitaire : la privation des libertés durant le confinement.
Après son premier livre « Sur la route de Potiron, récit d’un voyage pas ordinaire », l’auteur Julien Giraud marque un coup de maître avec ce roman fantastique. Son style percutant et direct entraîne le lecteur dans une intrigue hors du commun.
Ce thriller détonnant avance dans un rythme effréné et tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Synopsis
Arthur, un écrivain en recherche d’inspiration, se présente au commissariat dans le cadre d’une convocation en tant que probable témoin dans une affaire de meurtre.
L’inspecteur Franck Damioni, ours solitaire pourtant en charge de l’enquête, va devoir faire équipe avec une partenaire qui ne le laisse pas de marbre, bien au contraire.
De son côté, Salomon se prépare à fêter la sortie de prison de son acolyte de toujours, Magnus, mais la soirée de leurs retrouvailles tourne vite au cauchemar…
Extrait
« Depuis plus de vingt minutes, Franck observe le témoin par la vitre sans tain. Ce dernier n’a pas bougé d’un cil, ou presque. Quelques allées et venues de la main gauche pour caresser sa barbe dans le sens du poil, mais à part cela, il est demeuré stoïque sur sa chaise. Dans quelques instants, sa carrure imposante passera difficilement la porte avant d’ouvrir, presque à bout de bras, celle juste à côté.
Il aime cette sensation juste avant d’entrer en scène pour faire son job. Ses yeux explorent alors le périmètre pendant qu’il passe d’une porte à l’autre, comme s’il vérifiait le calme du hall de l’hôtel de police avant de laisser gronder la tempête.
Il sent l’adrénaline l’envahir, tel un boxeur avant de monter sur le ring. Et chaque fois, c’est la même question, la même hypothèse qui revient : et si, à partir de cette simple convocation, il aboutissait à une garde-à-vue, suivi d’un interrogatoire plus approfondi, jusqu’à faire avancer une enquête jusque-là au point mort ? Si seulement il trouvait quelque chose à donner à manger au procureur chargé du dossier, peut-être récolterait-il enfin, pour une fois, les éloges de la profession ?
La pression de l’enjeu qui plane sur ses épais trapèzes le motive encore plus. Il a déjà envie de se le farcir cet Arthur Muses, écrivain raté faisant son beurre avec des romans policiers à l’eau de rose. S’il est resté si longtemps à observer ce type, qui s’est présenté comme une fleur éclopée avec sa convocation en tant que témoin dans cette affaire, c’est que Franck ne le sent pas. « Jusque-là, tu as coopéré sans broncher mon gars, mais mon petit doigt me dit que ça va pas durer… », balbutie-t-il en essayant de choper son regard à travers la vitre sans tain. Son flair ne l’a jamais trompé.
En grattant la couche de vernis et grâce aux éléments de l’enquête qu’il a pu réunir, l’inspecteur est persuadé d’avoir enfin mis la main sur un suspect. De toute façon, il faut qu’il en trouve un ! Dans le cas contraire, il sera dessaisi de l’enquête. Un mauvais point dans son dossier et, pire encore, pour sa carrière qu’il ne parvient pas à faire décoller. Pourrir dans un poste isolé du quatrième arrondissement n’est pas ce qu’il imaginait lorsqu’il est entré dans la fonction il y a vingt ans. «
Julien Giraud
Julien Giraud a travaillé durant 10 ans dans le marketing, dont quatre chez Hachette Livre, avant de changer de carrière pour devenir éducateur sportif.
Ces 20 premières années sur le marché du travail se déroulent sur fond de voyages en sac à dos et d’écriture, une passion à laquelle Julien s’adonne depuis son enfance. Au fond de lui, il nourrit le rêve de vivre pour sa passion, et peut-être même de vivre DE sa passion.
En 2016, avec sa famille, il plaque tout pour prendre la route à bord d’un combi VW de 1976 appelé Potiron. Ce road trip le conduit en France, en Espagne et au Portugal à la recherche du plaisir du bonheur simplifié. En parallèle, il écrit le livre « Sur la route de Potiron, récit d’un voyage pas ordinaire » qu’il publie pour la première fois en auto-édition en 2017.
Le livre rencontre un véritable succès : au bout d’un an, près de 3 000 exemplaires ont déjà été écoulés sur les routes de France. Alors après trois ans de nomadisme, Julien décide de poser ses valises pour fonder sa propre maison d’édition.
Il a tout juste 40 ans lorsqu’il crée en 2019 la société I and I production.
Un tour de France à pieds à la rencontre des lecteurs.trices du 26 août au 13 septembre 2021
Voyageur aimant créer du lien social, Julien Giraud se lance un pari un peu fou : entreprendre, quelques semaines après la sortie de son roman, un tour de France à pieds et en stop, avec un simple sac à dos.
Il va ainsi aller à la rencontre des lecteurs.trices pour faire connaître Le bal des Muses. Sur la route, il achètera son propre roman pour l’offrir à des inconnus, des passants croisés au hasard.
Son initiative sera relayée sur les réseaux sociaux.
6 commentaires
Avec le sida c’est condom au zizi et la, c’est capote à la langue….Pauvre XXIe siècle !
Qui se souvient de l’avant Sida…
pas toujours facile la vie d’un enquêteur !
exact
Le résumé que tu en fait laisse dire qu’il a l’air en effet pas mal du tout
oui c’est même très bien