Ce roman est un voyage dans le temps. L'énergie de la traversée narrée nous gagne véritablement, au point que l'on sentirait presque l'air marin !
ARTÉMISE
« Plusieurs jeunes marins, de dix-sept à vingt ans,
Montaient comme des chats enjamber une vergue,
Occupés aux huniers, cacatois, cabestans,
Ils mettaient, en chantant, leur courage en exergue.
L’un d’eux portait un titre, il en était si fier :
Aspirant de marine, et de deuxième classe !
C’était Alfred Simon. « L’honneur que l’on conquiert » :
Il voyait dans son sort le meilleur que Dieu fasse. »
1854 : Artémise, corvette de guerre, part de Cherbourg pour livrer bataille au Kamtchatka pendant la guerre de Crimée.
À son bord, Alfred Simon, jeune aspirant de seconde classe plein d’avenir, effectue sa première grande traversée et rencontre tous les déboires qui l’accompagnent : tempêtes, maladies…
Il mourra lors de ce voyage initiatique, et Artémise retrouvera le port de Cherbourg un an plus tard.
Une aventure épique, narrée en alexandrins, dans la fin d’un dix-neuvième siècle tumultueux.

André Piron
André Piron mêle à la grande Histoire – un épisode naval sanglant durant la guerre de Crimée – la petite : la triste destinée d’un jeune homme. Librement inspiré de faits réels, son roman poétique puise dans la culture classique son rythme tout particulier.
4 commentaires
la mer aura souvent été le lieu de combats sanglants
oui, la maitrise de la mer, c’est la maitrise de l’accès aux ports
Le sujet ne me tente pas trop, et en plus en alexandrins,
Il faut aimer