Un polar atypique dans un établissement de soins palliatifs en plein cœur de Hambourg, qui laisse entrevoir qu’il existe bel et bien un idéal du soin pour les patients en fin de vie. Une enquête surprenante, mais aussi une ode à la vie… et à la mort.
La compteuse de flocons
Un foyer de soins palliatifs, douze résidents, un meurtrier,
Quand Minnie, atteinte d’un cancer incurable, vient prendre ses derniers quartiers à la Maison Holle, établissement spécialisé dans les soins palliatifs, elle fait la connaissance de ses onze corésidents et réalise que chacun d’entre eux cache un secret plus ou moins avouable.
Trois décès surviennent alors dans des circonstances mystérieuses et Minnie commence à soupçonner qu’ils sont l’œuvre d’un sinistre tueur en série. Mais dans un lieu où mourir est une fatalité, qui va croire au crime ? Sans compter que le meurtrier peut s’appuyer sur un atout de taille : la maison ne pratique pas les autopsies.
Alors même que ses forces s’amenuisent de jour en jour, Minnie, sorte de Miss Marple hambourgeoise, est confrontée à une impitoyable course contre-la-montre, talonnée de près par cet insidieux tueur en série. Aux portes de la mort, la confrontation finale aura-t-elle lieu ?
La traduction est d’Isabelle Morival
Extrait de la préface de Dominique Gérard
Extrait de la préface de Dominique Gérard, qui fut infirmière coordinatrice pendant de nombreuses années à la Maison de Gardanne (Bouches-du-Rhône)
« Du roman à la réalité…
Le projet de Mike Powelz est sensible et audacieux : utiliser un roman policier pour nous faire pénétrer dans ce que l’on a longtemps communément (et un peu péjorativement) appelé un « mouroir ». L’enquête menée permet de décrire finement la vie à l’intérieur de la Maison Holle et la prise en charge des patients en fin de vie qui y résident. […] Peut-être qu’en lisant ce roman vous aurez du mal à croire qu’un tel lieu existe vraiment : un endroit extrahospitalier où l’on prend soin de ceux qui vont mourir, un endroit où les résidents ne sont pas réduits à une maladie sans espoir de guérison, un endroit où ce n’est pas la durée mais la qualité de vie qui prime. […] Pourtant, de tels lieux ont vu le jour au début des années 1990. […] À la lecture de ce roman, les amateurs de romans policiers se laisseront emporter par l’intrigue qui nous tient en haleine jusqu’au dernier chapitre et tous ceux qui s’intéressent au douloureux et encore tabou sujet de la fin de vie y trouveront matière à réflexion.»
Mike Powelz
Mike Powelz, né en 1971 en Allemagne, est journaliste et écrivain. Il a étudié la littérature allemande, le journalisme et les sciences culturelles appliquées. Il est actuellement rédacteur en chef de plusieurs magazines grand public.
Son premier best-seller, « Die Flockenleserin. Ein Hospiz, 12 Menschen, ein Mörder » (2013), paru sur Amazon Publishing, a fait l’objet d’un enregistrement en format livre audio ainsi que de plusieurs traductions en langues étrangères.
Pour l’écriture de son troisième roman policier, « Perfect Finish. Die Einbalsamiererin » (2020), il s’est plongé dans les coulisses des pompes funèbres et a appris le métier d’embaumeur. En 2021, Mike Powelz a publié « Mord am Strandweg », roman policier à succès, dans lequel l’enquête est menée par un narrateur anonyme.
En 2022, son cinquième roman policier, « Mord auf der Großen Freiheit », est paru aux éditions Kampenwand. L’auteur vit à Hambourg, toile de fond de toutes ses enquêtes.
La compteuse de flocons
Mike Powelz
467 pages
Publishroom, 2023
4 commentaires
c’ est là qu’ on parle de soins palliatifs
oui, aussi.
Le titre est très poétique même si a priori le lieu où se déroule ce roman ne me tente pas vraiment…à voir donc
Le lieu compte aussi pour une lecture.