Au moment de la chute du mur de Berlin, le gigantesque paquebot de l’URSS prend l’eau de toute part. Le passage du communisme au capitalisme semble être le seul espoir de survie du dernier des grands empires de la planète. C’est la « Nouvelle Pensée » de Mikhaïl Gorbatchev.
Le naufrage de l'Union soviétique
Choses vues
Christian Mégrelis est chargé par le cabinet du Président de l’URSS et son Premier Ministre de sensibiliser les élites économiques et politiques mondiales aux changements promis par la Perestroïka. S’ensuivent, avec la complicité de Raymond Barre, une série de conférences aux quatre coins du globe pour permettre aux apôtres de la « Nouvelle Pensée » de convertir les principaux acteurs économiques, sceptiques mais passionnés.
La désétatisation de l’économie était la pierre angulaire du programme de Mikhaïl Gorbatchev. Christian Mégrelis a été le seul économiste étranger dans l’équipe resserrée chargée par le président d’élaborer, en quelques mois, le « Plan des 500 jours » qui devait gouverner cette transition stratégique. Dans le même temps, il avait la mission de démarrer la négociation des premiers accords de coopération entre l’UE et l’URSS.
Bien malgré lui, il s’est retrouvé très vite le témoin impuissant du putsch de 1991 qui a sonné le glas de l’Empire soviétique.
Aujourd’hui, avec un recul de trente ans, il livre le récit de cette aventure picaresque. En 21 escales-tableaux croquées sur le vif, truffées d'anecdotes savoureuses, le narrateur donne au lecteur des clés de lecture inédites d'un événement de portée mondiale, ainsi que des conditions ubuesques de la renaissance de la Russie et de l'émergence de la première génération post-communiste.
Au travers de conversations, d’analyses psychologiques, de références historiques, on suit les multiples étapes de l’auteur : au Kremlin, à la Mairie de Moscou, Etat dans l’Etat, ses entretiens avec les dirigeants de l’URSS, d’Ukraine, de Crimée, de Géorgie, d’Azerbaïdjan et du Kazakhstan, nouveaux Etats émergeant du néant, ses échanges avec le futur président russe, les futurs oligarques, les grands banquiers, les hiérarques de l’Eglise orthodoxe, les gouverneurs de provinces.
Coups de projecteurs sur des Etats et des sociétés débordant d’optimisme, nullement découragés par les multiples obstacles sur leurs routes et se voyant déjà au cœur de l’économie mondiale !
Le récit, rythmé par quelques articles d’étape publiés par l’auteur dans la presse française, se conclut par une ample réflexion sur l’avenir de la Russie dans le jeu mondial et la place que la France pourrait y retrouver.
Christian Mégrelis
Christian Mégrelis : X, HEC, Sciences-Po, est chef d’entreprises, essayiste et écrivain. Après quelques années au Ministère de la Défense, il s’oriente vers une carrière internationale. Il crée sa startup en 1970.
Tourné vers les marchés internationaux, son groupe, installé en Russie depuis 1989, intervient sur tous les continents pour étudier et construire des projets industriels et d’infrastructures.
Auteur de plusieurs ouvrages publiés aux Etats Unis, en France et en Asie sur la géopolitique, les relations internationales, et le christianisme. Son ouvrage « Keys for the future » publié en 1981 aux Etats-Unis, anticipait déjà la fin de l’URSS.
4 commentaires
Ils ont bien fait de changer de régime mais pas de nous copier car c’est une véritable cacophonie et ils ne savent pas trop où ils en sont !
Je ne sais pas trop si quelqu’un sait où nous en sommes.
L’URSS, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie et bien d’autres ont reussi ce que la France jacobine refuse aux peuples souverains…. Une et indivisible. On se demande qui a une démocratie ?
Buona sera
L’Italie ?