Que peut l’écrivain face aux pires atrocités commises et vécues par l’homme ? Journal de guerre de Mario Vargas Llosa, traduit par Annie Vignal.
À chaque époque ses guerres, ses douleurs et ses écrivains qui n’ont de cesse d’interroger l’incompréhensible, le mal vivant. Parmi eux, Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, propose ce témoignage inédit écrit en 2003, mais qui résonne avec force encore aujourd’hui.
Quand il se rend en Irak à l’été 2003, au début de la seconde guerre du Golfe, Mario Vargas Llosa ne sait pas encore que cette guerre durera huit ans. Pendant douze jours, le prix Nobel et académicien prend le pouls d’un pays marqué par la barbarie.
Venu éprouver la réalité de ses convictions, il rencontre les témoins directs de la guerre – leaders d’opinion ou simples civils – et en tire une magnifique série de reportages publiés dans plusieurs quotidiens européens, aujourd’hui réunis intégralement dans ce livre avec une préface d’Albert Bensoussan.
Quand une autre guerre qui vient de commencer, plus proche de nous encore, interroge nos peurs, nos certitudes. Les rues de Bagdad ne sont pas celles de Kiev, mais la voix des civils, elle, n’est pas si différente. C’est à elle que Mario Vargas Llosa a voulu donner son l’écho.
Mario Vargas Llosa, né en 1936 au Pérou, a vécu notamment à Madrid, Paris, Londres ou Barcelone. Prix Nobel de Littérature en 2010, il est l’une des figures les plus reconnues de la littérature mondiale.
Romancier, dramaturge et essayiste, ses œuvres ont été couronnées par les plus prestigieux des prix littéraires. Il a été élu membre de l’Académie française en 2021.