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    Accueil » L’art est une partie de plaisir. Mémoires d’une galeriste

    L’art est une partie de plaisir. Mémoires d’une galeriste

    BernieBy Bernie11 mars 2024Updated:1 mars 2025 Arts 3 commentaires4 Mins Read
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    Les années 80 : Sylvana Lorenz et les icônes de l’art contemporain

    La scène artistique des années 80 résonne encore aujourd’hui comme une période de créativité débordante et d’effervescence culturelle. Au cœur de ce mouvement, une figure singulière se démarque : Sylvana Lorenz. Cette marchande d’art a côtoyé les plus grands noms de l’art contemporain, de Ben à Basquiat, en passant par Haring et Koons. Ses mémoires, témoignage authentique d’une époque révolue, nous plongent au cœur d’un univers où l’art et la vie se confondent.

    Une rencontre déterminante avec Ben

    Le parcours de Sylvana Lorenz commence à Nice, en 1968. Alors âgée de 15 ans, elle croise la route de l’artiste Fluxus Ben, dont les écritures blanches ornent sa boutique. C’est là, devant ces inscriptions énigmatiques, qu’elle découvre le credo de Marcel Duchamp : « Tout est art ». Cette rencontre fortuite marque le début d’une aventure artistique sans précédent pour la jeune Sylvana. Grâce à Ben, elle fait la connaissance d’autres figures majeures de l’Ecole de Nice, telles que César et Arman, qu’elle se met à représenter auprès de collectionneurs éblouis par sa jeunesse et sa vision audacieuse.

    L’ascension à Paris et l’amour avec Pierre Cornette de Saint Cyr

    Montée à Paris, Sylvana Lorenz ne tarde pas à faire sensation dans le milieu artistique. Elle croise la route du charismatique commissaire-priseur, Pierre Cornette de Saint Cyr, dont elle tombe éperdument amoureuse. Sous son aile, elle devient experte en art contemporain au sein de son étude. Les années 80 offrent un terrain fertile à leur amour passionné, tandis que Sylvana s’imprègne de l’effervescence créatrice qui anime cette décennie tumultueuse.

    Des aventures piquantes avec les artistes émergents

    Dans le bouillonnement de la création artistique des années 80, Sylvana Lorenz se lie d’amitié avec une pléiade d’artistes prometteurs, parmi lesquels Robert Combas, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring et Jeff Koons. Sa galerie du Marais devient le théâtre de rencontres fascinantes et d’expositions audacieuses, contribuant ainsi à l’émergence de nouvelles tendances et au renouvellement de l’histoire de l’art. Pour Sylvana, ces années sont synonymes de fête et d’exploration, mais aussi de responsabilités et d’engagements.

    Mémoires et réflexions sur l’art contemporain

    Les mémoires de Sylvana Lorenz ne se contentent pas de relater des anecdotes croustillantes ; elles offrent également une réflexion profonde sur l’importance des divers mouvements artistiques qui ont marqué la fin du XXe siècle. Pour Jacques Toubon, ex-ministre de la Culture, ces mémoires sont bien plus qu’un simple récit : « C’est comme un conte, mais c’est la vraie vie d’une vraie femme ». À travers le prisme de son expérience personnelle, Sylvana met en lumière les transformations sociales et culturelles qui ont façonné le paysage artistique de son époque.

    L’alliance entre relations amoureuses et professionnelles

    Au-delà de son impact sur l’histoire de l’art, le parcours de Sylvana Lorenz met en évidence l’importance des relations amoureuses dans le développement professionnel d’une femme. Dans un monde encore largement dominé par les hommes, ces liens pouvaient constituer un précieux réseau de soutien, favorisant l’épanouissement personnel et professionnel. Si cette vision peut sembler délicate à l’ère du wokisme, où les dynamiques de pouvoir sont scrutées avec attention, elle révèle néanmoins la complexité des interactions humaines au sein d’un univers en perpétuelle évolution.

    Sylvana Lorenz, l’auteure

    Née en 1953, Sylvana Lorenz a occupé pendant de nombreuses années le poste de directrice de sa propre galerie d’art conceptuel située dans le quartier du Marais à Paris. En 1998, elle a été choisie pour devenir responsable de la communication de l’Espace Cardin. Son parcours l’a également conduite à écrire « Madame Cardin » (l’Archipel, 2021), un récit captivant relatant sa collaboration de trente ans avec le célèbre couturier Pierre Cardin.

    L'art est une partie de plaisir- Mémoires d'une galeriste

    L’art est une partie de plaisir. Mémoires d’une galeriste

    Auteure : Sylvana Lorenz

    Nombre de pages : 192

    Date de parution : 07-03-2024

    Editeur : L’Archipel

    EAN : 9782809847802

    ISBN : 2809847800

    L’art est une partie de plaisir : toute une époque

    À travers les mémoires de Sylvana Lorenz, c’est toute une époque qui reprend vie sous nos yeux. Des rues animées du Marais aux soirées endiablées de New York, en passant par les salles de vente aux enchères de Paris, son récit nous plonge au cœur d’une période charnière de l’histoire de l’art. À la croisée des chemins entre passion et profession, amour et ambition, Sylvana Lorenz incarne le dynamisme et la vitalité d’une époque où tout semblait possible.

    Témoignage
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    3 commentaires

    1. trublion on 11 mars 2024 8h06

      encore faut il aimer l’ art contemporain

      Reply
    2. bikerpat on 11 mars 2024 8h44

      Ben Vautier est un sacré coquin…mais il répondra : Est ce que tout est art ?

      Reply
    3. Mamina on 11 mars 2024 9h42

      Il n’y a pas d’art sans émotion et je dois dire que Jeff Koons ou Robert Combas entre autres me maissent totalement insensibles ! Le livre est sans doute les rélexions d’une passionnée… (enfin, je l’espère), mais je ne suis pas certaine d’avoir envie de le lire !

      Reply
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