10 ans après son best-seller La vérité sur l’affaire Harry Quebert, Joël Dicker nous livre un thriller addictif avec une intrigue et un suspense familial.
L’affaire Alaska Sanders
Joël Dicker est un auteur que je découvre au travers de cet ouvrage qui m’a été offert, et c’est plutôt une belle découverte. Dans une première partie, l’auteur fait de nombreuses références à La vérité sur l’affaire Harry Quebert qui a été un énorme succès. N’ayant pas lu ce livre, je n’ai certainement pas perçu toute la portée de ces références. Cependant, il me semble que cela n’a pas nui à la lecture.
Le tandem fait du sergent Perry Gahalowood et de l’écrivain Marcus Goldman est un ressort de ce thriller. Les rapports humains entre ces deux amis sont une belle leçon de vie. Ces deux personnages ont de l’épaisseur et contribuent largement à la force du récit.
L’affaire Alaska Sanders est normalement résolue depuis onze ans. Le sergent Perry Gahalowood faisait partie des enquêteurs. Mais ses certitudes sont bousculées par une lettre anonyme. Il va reprendre l’enquête, et ne va avoir de cesse de trouver le coupable. L’aide de son ami l’écrivain Marcus Goldman ne sera pas trop. Le tandem est complémentaire.
Pour Gahalowood tout doit s’emboîter parfaitement cette fois-ci. Il a pris conscience qu’il y a onze ans, il avait laissé filer des détails. Là, rien ne sera laissé au hasard, il n’y a pas de place pour l’à peu près.
L’intrigue est intéressante, haletante, prenante. Intéressante, parce que l’auteur nous replonge dans les faits qui se sont déroulés onze ans en arrière. Haletante, puisque que les rebondissements sont nombreux, mais tombent bien. Prenante, car tous les suspects possibles sont sous nos yeux, et pourtant la fin est époustouflante, le dénouement pourra vous surprendre.
L’écriture de Joël Dicker est fluide avec un rythme parfaitement géré, et une multitemporalité impressionnante.
La couverture de L’Affaire Alaska Sanders une œuvre du peintre américain Edward Hopper, intitulée Gas.
L’histoire
Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d’une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d’un lac. L’enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et de son complice.
Onze ans plus tard, l’affaire rebondit. Le sergent Perry Gahalowood, de la police d’Etat du New Hampshire, persuadé d’avoir élucidé le crime à l’époque, reçoit une troublante lettre anonyme.
Et s’il avait suivi une fausse piste ? L’aide de son ami l’écrivain Marcus Goldman, qui vient de remporter un immense succès avec La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, inspiré de leur expérience commune, ne sera pas de trop pour découvrir la vérité.
Joël Dicker
Né le 16 juin 1985 à Genève, Joël Dicker est un écrivain suisse romand.
Depuis son plus jeune âge, il se passionne pour la musique et l’écriture. Il est le fils d’une libraire genevoise et d’un professeur de français, il a donc grandi au-milieu des livres.
À l’âge de dix ans, il fonde « La Gazette des Animaux », une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par La Tribune de Genève.
En 2012, il connaît le succès avec La vérité sur l’affaire Harry Quebert. Ce roman sera traduit en 40 langues et vendu à plus de 5 millions d’exemplaires à travers le monde. Il remportera, entre autres, le Grand Prix du roman de l’Académie Française et le Prix Goncourt des Lycéens.
L’affaire Alaska Sanders est son sixième roman
L’affaire Alaska Sanders
Joël Dicker
576 pages
Rosie & Wolfe, 2022
8 commentaires
Je n’en avait pas entendu parler de cette affaire ou bien je ne m’en souviens plus ?
Je ne saurais te dire.
Il serait temps que je me décide à le lire, depuis 10 ans tout ça parce que ses premiers romans étaient tellement empruntés à la médiathèque que j’avais renoncé à les réserver…et ensuite je suis passée à d’autres découvertes
Effectivement, il ne reste qu’à le trouver.
la soif de la vérité
Et même une très grande soif.
J’ai l’affaire Harry Québert dans ma PAL mais ne l’ai pas encore lu
Il faudrait que je le lise aussi.