Facilement accessible, ce livre retrace l’étrange parcours de Dauger, analyse les indices et confronte les témoignages, afin de lever le voile sur la véritable identité du Masque de fer et les raisons de sa mise au silence.
Le masque de fer – – Un secret d’État révélé
S’appuyant sur des centaines d’archives d’époque et d’observations inédites, il entraîne le lecteur de révélations en surprises sur la piste d’un complot d’ampleur insoupçonnée, fomenté « de par le Roy » dans les alcôves secrètes du pouvoir.
C’est un livre qui va ravir les friands d’histoire et d’enquête. En effet, le procès d’Eustache Dauger n’ayant jamais eu lieu, il appartient donc au lecteur, armé de faits et de bon sens, de rendre son propre verdict et de quérir la vérité par-delà la légende.
L’histoire
19 novembre 1703. Un mystérieux détenu meurt à la Bastille après trente-quatre ans d’enfermement dans les geôles du roi de France, Louis XIV. Son visage est masqué. Son nom « ne se dit pas ». Son passé reste une énigme… Entouré de précautions extraordinaires, on l’avait longtemps gardé aux confins du royaume, caché dans le Piémont italien puis à Sainte-Marguerite, une île au large de Cannes où fut construite, exprès pour lui, la plus sûre des prisons d’Europe.
Trois siècles d’enquête ont permis de découvrir son nom : Eustache Dauger. Un illustre inconnu, devenu l’un des plus célèbres prisonniers de l’Histoire.
Mais qui était cet homme ? Qu’avait-il fait pour mériter un tel châtiment ? Espion, traître ou témoin gênant… pourquoi ne l’a-t-on pas simplement supprimé ?
Christophe Roustan Delatour
Ancien élève de l’École du Louvre, Christophe Roustan Delatour est directeur adjoint et responsable scientifique aux musées de Cannes. En 2019, il a été commissaire de la première exposition d’envergure consacrée à l’Homme au masque de fer. D’ascendance cannoise, il est passionné depuis l’enfance par l’île Sainte-Marguerite, son Fort Royal et son histoire exceptionnelle.
Le masque de fer
Christophe Roustan Delatour
545 pages
Editions Favre, 2023
8 commentaires
Chez nous on a des tas de légendes à propos du masque de fer comme par exemple celle c;: Au Suquet, la tour d’angle du château dite « Tour du Masque » demeure privée du comte Michel de Lacour, est entourée d’une part de mystère rejoignant la légende. Selon Michel de Lacour, le frère jumeau de Louis XIV, caché sous le fameux masque de fer, se serait refugié dans la tour après s’être évadé de l’ile sainte marguerite, avant son transfert à la bastille. Mieux, il y serait mort ….à preuve les restes d’un crane, d’un squelette et d’une cagoule découverts voici une vingtaine d’années dans une oubliette. Le crane serait l’homologue scientifiquement prouvé de celui du Roi Soleil et le masque de velours celui peint par un artiste de la cour sur un tableau d’époque.A ces troublantes révélations s’ajoutent des apparitions (lumières clignotantes, tètes cagoulées) constatées par les habitant du quartier, associées à des bruits étranges (chuintements, râles, fracas de porte de cave qui s’ouvre sans raison) contribuant à faire de cette tour hantée un lieu de souffrance pour une âme oubliée.
La venue d’un prêtre exorciste n’a apparemment pas apaisé les phénomènes. Précisons que le propriétaire de la tour a respecté le repos du défunt en laissant les restes dans l’oubliette. La poursuite des travaux, après sondage des murs qui se poursuivent encore aujourd’hui, pourrait fort bien révéler d’autres mystères tout aussi troublants.
Des dizaines d’identifications ont été proposées depuis le XVIIe siècle. Le Masque de fer était-il le frère jumeau de Louis XIV ? Le fils de Louis XIV et de Louise de La Vallière ? Un fils indésirable d’Anne d’Autriche ? Le traitement de faveur exceptionnel dont bénéficiait ce prisonnier hors du commun a toujours favorisé l’hypothèse de l’individu de sang royal. Mais l’hypothèse la plus folle est sans doute la suivante : de la liaison du Masque de Fer et d’une Cannoise venue agrémenter sa solitude, serait né un fils. L’enfant aurait été envoyé en Corse et placé chez une dame de confiance ignorant tout de son identité. On lui aurait alors recommandé d’entourer le nouveau-né des meilleurs soins, l’assurant qu’il venait de « Buona-Parté » (de « bonne part »). Une recommandation qui inspira la nourrice, qui le baptisa Buonaparte. Voilà comment la légende venait d’attribuer un arrière-grand-père illustre au futur Napoléon !
Ici, des légendes sur le masque de fer, et des livres, nous en avons des dizaines;….
@+
Merci pour cette légende, j’aime bien.
Le voile enfin levé ?
Peut-être…
Une enquête qui doit être haletante !!
Elle l’est.
Un peu du voile qui se lève et du masque qui tombe, mais est on sûr et certain de son nom? je m’interroge, bises
La question est posée.