Le printemps est revenu, ô combien cruel !
Le temps qui fut jadis si doux et si frivole,
Aujourd’hui me rappelle avec une boule,
Que la jeunesse en moi s’est envolée au ciel.
Les fleurs épanouies sur les chemins vermeils,
Les oiseaux qui chantent, les parfums qui s’envolent,
Tout cela me rappelle, ô cruelle frivole,
Que j’ai laissé derrière moi mes plus beaux éveils.
Je regarde les jeunes, leurs cœurs pleins d’ardeur,
Leurs rires insouciants, leur soif de bonheur,
Et je sens en moi l’ombre de mes jours perdus.
Mais malgré tout, je garde un soupçon d’espoir,
Que peut-être un jour, je retrouverai ce soir,
Où la vie était belle, où je me sentais cru.
Alors, je me promène, et je regarde autour,
Je contemple les choses, comme un dernier amour,
Et je me laisse porter par le vent du retour.
IA
4 commentaires
Joli ! Bravo à IA (?)
IA comme Intelligence Artificielle…
Un très beau poème sur le printemps ! « IA » en signature, cela veut dire que son auteur est un logiciel d’Intelligence Artificielle ??
Tu as tout compris, il était important pour moi de le préciser.