Jessica CHAMOT publie son premier roman : Les Corps frêles. Un roman qui a la particularité d’être écrit « comme dans un film »… (dé)formation professionnelle peut-être, il est très visuel, avec de la musique référencée qui emmène le lecteur à parcourir l’histoire comme sur une bande-son choisie.
Les Corps frêles
Au travers de la rencontre de Léo et de Léa, le roman raconte l’incidence des fêlures qu’on a beau cacher sous la peau, la chair, l’os, les parant de tatouages et les recouvrant d’une bonne dose de légèreté : elles restent là. Ancrées. Profondes. Aux aguets. Prêtes à bondir.
Entre les passions, l’introspection, l’ardeur, la culpabilité, les personnages explorent la possibilité d’un « après ». D’un « autrement ».
Comme le lieu où se situe l’action, le bord de l’océan, les échos sont très binaires : entre l’impression d’infini que dessine la ligne d’horizon et l’insouciance naïve des corps en maillots bain.
Résumé
Jeunesse, ivresse, insouciance.
Les nuits chaudes grignotent les longues journées estivales.
Le bord de mer, solaire, chantant.
Léo tombe amoureux. Souvent ! Quant à Léa, elle danse sa vie, sans pudeur ni retenue, au gré de ses humeurs.
Leur rencontre : une expérience, des secrets enfouis… L’effervescence d’émotions qui ouvre au sentiment d’aimer.
Ils se donnent, lâchent prise, se révèlent…presque entièrement.
Certaines blessures marquent les cœurs et les corps bien plus que la mémoire.
Note d’intention de Jessica CHAMOT
J’ai parsemé de la musique, ici et là, au cours de mon écriture. Comme exposé à une bande-son dans un film, le lecteur pourra s’immerger entièrement, en écoutant les morceaux indiqués, s’il le souhaite, durant sa lecture : une livre musical pour adultes !
Extrait
Aimer quelqu’un profondément et s’accrocher à la légèreté des autres pour faire que cet amour jamais ne disparaisse, pour le rendre plus fort, plus consistant, subtil et différent… Moins « normal ».
Il met les pieds sur la table et ne se saisit ni d’un livre ni de son téléphone, afin de ne rien faire : un instant comme il les aime, juste pour lui.
Ce « rien » défini ainsi par une société qui court, qui bat son plein, incessamment, ne vit que dans l’opportunité, le jugement, l’avis, le commentaire, cette société qui valide et rejette, confirme et rectifie. Ce rien, c’est sentir, ressentir.
Penser, se laisser aller. Lâcher prise.
Vivre.
Léo n’est peut-être pas « normal », mais il préfère n’être rien, si c’est ça être marginal.
Jessica CHAMOT
Née en Haute-Savoie, au cœur de la beauté et de la grandeur des montagnes, deuxième d’une famille extrêmement soudée de quatre enfants, j’ai été irradiée d’amour dès mon entrée en vie. J’ai quarante ans et j’ai du mal à me rappeler une période non bercée de mots, de musique et d’images !
Passionnée de cinéma et de littérature depuis ma plus tendre enfance, j’ai suivi un cursus général dit « classique », teinté d’une formation en École de musique (guitare classique), pour parfaire mes armes en École de Commerce, à Grenoble. Sportive et active, je me nourris à l’adrénaline !
Il y a un peu plus de quinze ans, j’emménageais à Paris, pour débuter ma carrière dans l’univers du cinéma, que je ne quitterais plus : dévouée, passionnée !
J’aime que les mots puissent se parer de cette empreinte visuelle, sonore, sensorielle.
Comme dans les films.
C’est comme ça que j’aime écrire : comme dans les films.
Je partage aujourd’hui ma vie avec ma moitié, qui est Russe, mon âme-sœur, et un petit être merveilleux qui rappelle que les liens d’amour prévalent sur ceux du sang.
10 commentaires
je les prefere un peu pulpeuse ……
tout est question de goût
mdr le personnage de l’histoire, Léa est trè pulpeuse!
un peu
faut voir
une excellente lecture
merci pour cette présentation bonne journée
avec plaisir
Un livre qui mêle une écriture très littéraire à des dialogues bruts! J’ai aimé ce mix!
Oui c’est tout à fait cela